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Policiers et pompiers : portraits du risque de maladie cardiovasculaire

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Veille documentaire en SST

L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) vient de publier deux nouveaux rapports de recherche dressant le portrait du risque de maladie cardiovasculaire chez les policiers et les pompiers du Québec. Celles-ci ont été menées par Philippe Gendron, kinésiologue et candidat au doctorat en sciences biomédicales.

Sachant que la crise cardiaque est une cause importante de décès au travail chez les policiers et la principale cause de décès au travail chez les pompiers et que la présence d’une maladie cardiovasculaire augmente le risque de crise cardiaque au travail, il était important pour l’équipe de recherche de dresser le portrait du risque de maladie cardiovasculaire de chacun de ces corps d’emplois.

Principales conclusions

Vous trouverez dans les sections suivantes les points clés des conclusions de l’équipe de recherche tels que décrits aux pages 10 (policiers) et 11 (pompiers) des rapports.

Chez les policiers

  • « Respectivement 79,5% et 73,6% des policiers et policières présentent un des six facteurs de risque de maladie cardiovasculaire.
  • Avec respectivement 69,4% et 69,8%, la sédentarité est le facteur de risque de maladie cardiovasculaire le plus prévalent chez les policiers et policières du Québec.
  • La prévalence d’obésité des policiers québécois âgés de 45 à 64 ans (30%) est significativement plus élevée que chez les Québécois de 45 à 64 ans (22,1%).
  • La prévalence d’hypertension artérielle auto-déclarée des policiers québécois âgés de 20 à 44 ans (9,1%) est significativement plus élevée que chez les Québécois de 20 à 44 ans (3,8%). »

Chez les pompiers

  • « Respectivement 80% et 73,7% des pompiers et pompières présentent un des six facteurs de risque de maladie cardiovasculaire.
  • Avec respectivement 70% et 61,5%, la sédentarité est le facteur de risque de maladie cardiovasculaire le plus prévalent chez les pompiers et les pompières.
  • La prévalence d’obésité des pompiers québécois âgés de 45 à 64 ans (28,9%) est significativement plus élevée que chez les Québécois de 45 à 64 ans (22,1%).
  • La prévalence d’hypertension artérielle auto-déclarée des pompiers québécois âgés de 20 à 44 ans (5,8%) est significativement plus élevée que chez les Québécois de 20 à 44 ans (3,8%). »

Pour consulter les rapports de recherche présentant les principaux résultats, visitez les pages suivantes :

Nous vous invitons à les partager au sein de vos services de police et de prévention des incendies.

Tel que mentionné dans les rapports, si vous avez des questions supplémentaires sur ces études, vous pouvez contacter M. Philippe Gendron à l’adresse suivante : [email protected].