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Révisé le 24 août 2021
Les accidents reliés aux chutes, glissades et trébuchements sont fréquents dans plusieurs secteurs d'activités, dont le milieu municipal. L’encombrement des lieux, des planchers glissants, des marches et sols inégaux, des marchepieds dangereux, de la glace à l’extérieur des bâtiments, des chaussures de travail usées sont autant de causes possibles à ce type d’événements. Plusieurs mesures peuvent être mises de l’avant pour les prévenir notamment :
Cette page est dédiée aux chutes, glissades et trébuchements qui peuvent survenir lorsque le travailleur n’est pas en situation de travail en hauteur, c’est-à-dire que l’événement survient alors qu’il se trouve à moins de 3 mètres du sol. Pour le travail en hauteur, nous vous invitons à consulter la page Travail en hauteur.
Pour faciliter votre recherche, les documents répertoriés ont été classés dans différentes catégories visant à vous aider à mettre en place une démarche de prévention des chutes, glissades et trébuchements et de vous soutenir dans la recherche de solutions.
Documents généraux
Démarche de prévention
Outils d'identification des risques
Tenue des lieux intérieurs et extérieurs (plancher, escalier, stationnement)
Accès aux véhicules
Marchepieds et escabeaux
Chaussures de travail
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() | Pour vous aider à prendre en charge la problématique des chutes, glissades et trébuchements, nous vous invitons à consulter notre page Chutes, glissades et trébuchements : outils pour le secteur municipal. Vous y découvrirez des pistes de solution, des outils développés par des organisations municipales ainsi que des innovations présentées dans le cadre des Grands Prix de santé et sécurité du travail de la CNESST (Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail). Laissez-vous inspirer par toutes ces idées! |
Les documents suivants présentent de l'information générale sur la tenue des lieux intérieurs et extérieurs.
Monter et descendre d’un véhicule est une action quotidienne faite par plusieurs travailleurs. Même si ce geste peut paraitre anodin à première vue, une chute ou une glissade peut en résulter et entrainer des conséquences importantes, tant individuelles qu’organisationnelles. Pour en apprendre davantage sur cette thématique et pour des outils pratiques, visitez notre page Accès aux véhicules.
Les marchepieds et les plus petits escabeaux qui se retrouvent, par exemple, dans les bibliothèques, les locaux d’archives et les bureaux administratifs peuvent être une cause de chutes. Pour de l’information concernant l'utilisation sécuritaire des échelles et escabeaux conventionnels, consulter la page Travail en hauteur : les moyens d’accès : échelle et escabeau.
Nous abordons ici les chaussures de travail spécifiquement sous l’angle de la prévention des chutes, glissades et trébuchements. Pour plus d’informations sur le choix de chaussures de protection appropriées, veuillez consulter notre page Chaussures de protection.
Non, ce n’est pas une pratique qui est recommandée.
Ce sont les articles 344 du Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST) et 2.10.6 du Code de sécurité pour les travaux de construction (CSTC) qui énoncent les exigences quant aux chaussures de protection. Ces deux articles précisent que les chaussures de protection doivent « être conformes à la norme CSA Z195 – Chaussures de protection ».
Or, de façon générale, la modification d’un équipement de protection individuel (ÉPI) lui fait automatiquement perdre sa certification à la norme à laquelle il répond. En effet, dans ce cas-ci, la chaussure de protection a été testée et certifiée en fonction de critères spécifiques et déterminés par la norme CSA Z195. L’ajout de crampons directement et de façon permanente dans la semelle de la chaussure vient donc altérer sa conception d’origine et, par conséquent, sa certification.
D’ailleurs, l’article 4.6 de la norme CSA Z195 sur les chaussures résistantes aux chocs électriques est sans équivoque :
Les chaussures résistantes aux chocs électriques, telles que fabriquées, doivent être munies d’une semelle et d’un talon dont la surface extérieure ne comporte pas de matériau conducteur ou potentiellement conducteur (p. ex., des vis, des clous, des agrafes, du fil ou des fibres).
Dans tous les cas, avant de procéder à la modification d’un ÉPI, rappelez-vous qu’il est important de consulter les normes reconnues en santé et sécurité du travail ainsi que de se référer aux fabricants pour connaître ce qui est permis de faire et les contre-indications. En effet, en plus de perdre leur certification aux exigences de la norme et exposer les travailleurs à des risques, il pourrait coûter cher à l’organisation de remplacer les chaussures de protection puisqu’elles ne sont plus conformes!
Enfin, dans l’éventualité où le port de crampons est un moyen retenu pour prévenir les chutes, glissades et trébuchements, optez pour ceux qui sont amovibles. Ceux-ci n’ont aucun impact sur l’intégrité de la semelle et ainsi, n’altèrent pas la conformité de la chaussure. Les travailleurs pourront donc aisément retirer les crampons lorsqu’ils se trouveront sur des surfaces où ils ne sont pas nécessaires.
Cette rencontre SST a pour objectif de présenter les éléments à appliquer pour sortir de façon sécuritaire d’un véhicule, en période hivernale, en tenant compte du risque de chutes et glissades et de ceux liés à l’ergonomie.