Cette section vise à démystifier quelques mythes entourant le stress post-traumatique.
1. Il ne peut pas être en stress post-traumatique, la situation n’était pas si grave que ça!
Le stress post-traumatique peut se développer même après un événement qui se termine relativement bien (c’est-à-dire une absence de blessés ou de morts). En fait, les études démontrent que la sévérité du trauma (mesurée par la perception de menace à la vie) est un facteur de risque pour le développement du stress post-traumatique. Ainsi, une personne qui a ressenti pendant un instant que sa vie était menacée, peu importe si elle l’était vraiment ou non, a plus de risque de développer un stress post-traumatique qu’une personne qui ne l’aurait pas ressenti. Un trauma est considéré sévère lorsqu’il y a perception de danger et c’est l’un des facteurs de risque déterminant dans le développement du stress post-traumatique. Par ailleurs, certains événements laissent plus de traces parce qu’un élément présent dans la situation fait écho à la situation personnelle du chauffeur. Par exemple, un chauffeur pourrait être davantage bouleversé en étant témoin d’un accident automobile mortel impliquant des adolescents si ce chauffeur a des enfants du même âge.
Le stress post-traumatique peut se développer même après un événement qui se termine relativement bien (c’est-à-dire une absence de blessés ou de morts). En fait, les études démontrent que la sévérité du trauma (mesurée par la perception de menace à la vie) est un facteur de risque pour le développement du stress post-traumatique. Ainsi, une personne qui a ressenti pendant un instant que sa vie était menacée, peu importe si elle l’était vraiment ou non, a plus de risque de développer un stress post-traumatique qu’une personne qui ne l’aurait pas ressenti. Un trauma est considéré sévère lorsqu’il y a perception de danger et c’est l’un des facteurs de risque déterminant dans le développement du stress post-traumatique. Par ailleurs, certains événements laissent plus de traces parce qu’un élément présent dans la situation fait écho à la situation personnelle du chauffeur. Par exemple, un chauffeur pourrait être davantage bouleversé en étant témoin d’un accident automobile mortel impliquant des adolescents si ce chauffeur a des enfants du même âge.
2. Le temps arrange les choses
En fait, c'est plutôt faux. Il est possible que les réactions de stress post-traumatique se dissipent après quelques jours ou quelques semaines. Cependant, si on veut prévenir le développement du trouble de stress post-traumatique, il est conseillé d’aller consulter si les réactions de stress aigu persistent au-delà de deux semaines après un événement traumatique. Si on est en trouble de stress post-traumatique (les réactions de stress sont déjà présentes depuis plus d’un mois), il vaut mieux consulter le plus tôt possible pour éviter que les réactions deviennent chroniques ou s’accompagnent de d’autres difficultés au fil du temps. Dans les deux cas, il est important de ne pas attendre que le temps passe. Chercher de l’aide rapidement permet de se rétablir plus vite.
En fait, c'est plutôt faux. Il est possible que les réactions de stress post-traumatique se dissipent après quelques jours ou quelques semaines. Cependant, si on veut prévenir le développement du trouble de stress post-traumatique, il est conseillé d’aller consulter si les réactions de stress aigu persistent au-delà de deux semaines après un événement traumatique. Si on est en trouble de stress post-traumatique (les réactions de stress sont déjà présentes depuis plus d’un mois), il vaut mieux consulter le plus tôt possible pour éviter que les réactions deviennent chroniques ou s’accompagnent de d’autres difficultés au fil du temps. Dans les deux cas, il est important de ne pas attendre que le temps passe. Chercher de l’aide rapidement permet de se rétablir plus vite.
3. Se tenir occupé est une bonne façon de s’adapter après un événement traumatique
En fait, c'est plutôt faux. Il peut être utile de se changer temporairement les idées, de se distraire ou de se garder occupé pour se donner un répit ou une pause d’émotions, après un événement traumatique. Cependant, si cette stratégie est utilisée continuellement et sert à éviter d’être en contact avec les pensées et les émotions générées par l’événement, alors le travail d’intégration de l’événement ne pourra pas se faire. Il est nécessaire de repenser à l’événement pour aider le cerveau à traiter l’événement. Le processus de digestion émotionnelle d’un événement traumatique demande d’y faire face et de ressentir les émotions provoquées par l’événement. Si cela est trop difficile à faire, on peut chercher une aide professionnelle. De plus, à force de se tenir occupé pour éviter de penser, on peut s’épuiser.
En fait, c'est plutôt faux. Il peut être utile de se changer temporairement les idées, de se distraire ou de se garder occupé pour se donner un répit ou une pause d’émotions, après un événement traumatique. Cependant, si cette stratégie est utilisée continuellement et sert à éviter d’être en contact avec les pensées et les émotions générées par l’événement, alors le travail d’intégration de l’événement ne pourra pas se faire. Il est nécessaire de repenser à l’événement pour aider le cerveau à traiter l’événement. Le processus de digestion émotionnelle d’un événement traumatique demande d’y faire face et de ressentir les émotions provoquées par l’événement. Si cela est trop difficile à faire, on peut chercher une aide professionnelle. De plus, à force de se tenir occupé pour éviter de penser, on peut s’épuiser.
4. C’est possible de développer des réactions post-traumatiques en lien avec un événement qui s’est produit il y a déjà plusieurs années
Certaines personnes peuvent continuer de fonctionner relativement bien après un événement, mais quelques mois ou années plus tard les réactions peuvent apparaître. Différentes raisons peuvent l’expliquer. Entre autres, la personne peut avoir été exposée dans son environnement à un élément déclencheur (ex. : un deuxième événement traumatique similaire) qui rappelle l’événement traumatique vécu et qui va réveiller, en quelque sorte, les souvenirs douloureux. Sinon, certaines personnes tentent de s’adapter au traumatisme en se gardant occupée, en travaillant davantage ou en fuyant dans l’action. Sur le coup, la personne a l’impression que le trauma est réglé, alors qu’elle est plutôt en train d’éviter d’y repenser. Ces stratégies d’évitement maintiennent les difficultés et épuisent à long terme les capacités d’adaptation de la personne.
Certaines personnes peuvent continuer de fonctionner relativement bien après un événement, mais quelques mois ou années plus tard les réactions peuvent apparaître. Différentes raisons peuvent l’expliquer. Entre autres, la personne peut avoir été exposée dans son environnement à un élément déclencheur (ex. : un deuxième événement traumatique similaire) qui rappelle l’événement traumatique vécu et qui va réveiller, en quelque sorte, les souvenirs douloureux. Sinon, certaines personnes tentent de s’adapter au traumatisme en se gardant occupée, en travaillant davantage ou en fuyant dans l’action. Sur le coup, la personne a l’impression que le trauma est réglé, alors qu’elle est plutôt en train d’éviter d’y repenser. Ces stratégies d’évitement maintiennent les difficultés et épuisent à long terme les capacités d’adaptation de la personne.
5. Le trouble de stress post-traumatique n’est pas un trouble de l’adaptation
Un trouble de l’adaptation peut survenir lorsqu’on a vécu un stresseur important (ex. : perte d’emploi, difficultés financières, rupture amoureuse) et que nous avons de la difficulté à nous adapter à ce changement. Dans un trouble de l’adaptation, il peut arriver que la personne éprouve des réactions d’anxiété qui ressemblent à celles du stress post-traumatique mais que l’événement qui provoque ces réactions n’est pas à caractère traumatique. Une autre possibilité pour le diagnostic du trouble de l’adaptation, c’est lorsque l’événement est de nature traumatique, mais que les symptômes ne sont pas suffisants en nombre pour satisfaire les critères du trouble de stress post-traumatique.
Un trouble de l’adaptation peut survenir lorsqu’on a vécu un stresseur important (ex. : perte d’emploi, difficultés financières, rupture amoureuse) et que nous avons de la difficulté à nous adapter à ce changement. Dans un trouble de l’adaptation, il peut arriver que la personne éprouve des réactions d’anxiété qui ressemblent à celles du stress post-traumatique mais que l’événement qui provoque ces réactions n’est pas à caractère traumatique. Une autre possibilité pour le diagnostic du trouble de l’adaptation, c’est lorsque l’événement est de nature traumatique, mais que les symptômes ne sont pas suffisants en nombre pour satisfaire les critères du trouble de stress post-traumatique.
6. Certaines personnes ne seront pas affectées par un événement traumatique
Il existe différentes trajectoires d’adaptation après un événement traumatique. En fait, la majorité des gens vont s’adapter et présenter une résilience. Il peut parfois être étonnant de voir qu’une personne ne développe aucune réaction malgré la gravité de la situation. Les réactions d’une personne à l’autre sont variables car personne n’a le même vécu personnel ni les mêmes perceptions de l’événement. Il existe différents facteurs de protection qui peuvent renforcer la résilience des individus.
Il existe différentes trajectoires d’adaptation après un événement traumatique. En fait, la majorité des gens vont s’adapter et présenter une résilience. Il peut parfois être étonnant de voir qu’une personne ne développe aucune réaction malgré la gravité de la situation. Les réactions d’une personne à l’autre sont variables car personne n’a le même vécu personnel ni les mêmes perceptions de l’événement. Il existe différents facteurs de protection qui peuvent renforcer la résilience des individus.