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Révisé le 9 février 2022
Un pompier peut faire face à de nombreuses situations dangereuses lorsqu'il est en intervention. Le respect des méthodes de travail, jumelé à une bonne gestion des lieux et des intervenants, permet de contrôler les risques inhérents au métier de pompier.
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La revue Firefighting in Canada et sa chronique Back to Basics
À la fin de la page, vous trouverez également les derniers articles du blogue, les publications et thèmes pertinents et la section Foire aux questions.
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Voir aussi le thème Protection respiratoire.
Le Code national de prévention des incendies peut être acheté auprès du Conseil national de recherches du Canada.
Publiée depuis 50 ans, la revue Firefighting in Canada est un incontournable pour les gens du milieu de l’incendie. Elle offre de précieux conseils et renseignements sur les méthodes de travail, les nouveautés et partage beaucoup d’informations pour les gens du milieu incendie à travers le Canada.
Avec sa chronique mensuelle Back to Basics, la revue Firefighting in Canada permet à tous les pompiers et les pompières de se remémorer les différentes méthodes sécuritaires de travail. Nous vous invitons à la consulter régulièrement.
La réponse suivante s’applique à l’ensemble des équipements de protection individuels pour la lutte contre les incendies : casque, cagoule, gants, manteau, pantalon et les bottes.
Considérant que les normes NFPA ne sont pas réglementées au Québec, il faut interpréter les obligations de l’employeur selon l’article 51 de la Loi sur la santé et la sécurité du travail et plus particulièrement, les articles 51.11 et 51.7.
L’article 51.11 mentionne que : « L’employeur doit notamment fournir gratuitement au travailleur tous les moyens et équipements de protection individuels […] ou, le cas échéant, les moyens et équipements de protection individuels ou collectifs déterminés par règlement […]. » Comme la législation québécoise ne possède pas de règlement pour les équipements de protection individuels pour la lutte contre les incendies, on doit se tourner vers l’article 51.7.
Celui-ci mentionne que l’employeur doit notamment fournir un matériel sécuritaire et assurer son maintien en bon état. Il y a deux volets pertinents à cet article :
Dans le cas de la notion de fournir un matériel sécuritaire, l’employeur doit s’assurer que l’équipement de protection individuel pour la lutte contre les incendies utilisé par les pompiers rencontre les standards reconnus par le milieu ou par une norme de référence reconnue. À cet effet, pour les équipements de protection individuels pour la lutte contre les incendies, le standard provient de la norme NFPA 1971. Ce qui veut dire que l’employeur ne peut pas se procurer des équipements de protection individuels pour la lutte contre les incendies qui ne sont pas reconnues et homologués pour réaliser le travail demandé.
En ce qui concerne la notion d’en assurer son maintien en bon état, l’employeur doit s’assurer de respecter, en tout temps, les consignes d’entretien fournies par le fabricant tel que mentionné à la page 7 du Guide des bonnes pratiques : l’entretien des vêtements de protection pour la lutte contre les incendies de la CNESST.
Les fabricants prévoient certains critères concernant la certification des vêtements de protection individuels pour la lutte contre les incendies, entre autres :
Il est important de noter que les seules entités qui peuvent attester la conformité de l’habit de combat en regard à la protection requise lors d’un incendie est le fabricant ou un prestataire de service indépendant reconnu et homologué. Après un examen minutieux de l’habit de combat, celui-ci confirmera si l’habit de combat offre ou non la protection requise pour les pompiers.
Il y a une exemption pour les vêtements de protection retirés du service afin que ceux-ci puissent être utilisés lors de la formation ou d’interventions qui ne comportent pas d’extinction, de présence de chaleur ni de situation ou la protection mécanique est requise. Pour ce faire, ceux-ci doivent répondre à la condition suivante, définie à la page 19 du Guide des bonnes pratiques : l’entretien des vêtements de protection pour la lutte contre les incendies de la CNESST : « Les vêtements de protection qui ne sont plus certifiés doivent être bien identifiés (marquage) et recensés afin que soit limitée leur utilisation. »
Selon l’article 27 du Règlement sur la santé et la sécurité dans les travaux d'aménagement forestier qui s'applique à tous travaux d'aménagement forestier1 : « Tout travailleur qui effectue l'abattage manuel d'un arbre à l'aide d'une scie à chaîne doit :
Mais qu’en est-il pour les travailleurs qui utilisent cet équipement dans d’autres situations que pour des travaux d’aménagement forestier, par exemple les cols bleus et les pompiers?
L’article 27 du Règlement sur la santé et la sécurité des travaux d’aménagement forestier ne s’applique que dans les situations de production et les zones d’abattage massives, ce qui n’est pas le cas dans le milieu municipal.
Toutefois, même si la tâche à effectuer ne répond pas à la description de travaux d’aménagement forestier, l’employeur doit notamment, en vertu de l’alinéa 9 de l’article 51 de la Loi sur la santé et la sécurité du travail « informer adéquatement le travailleur sur les risques reliés à son travail et lui assurer la formation, l'entraînement et la supervision appropriés afin de faire en sorte que le travailleur ait l'habileté et les connaissances requises pour accomplir de façon sécuritaire le travail qui lui est confié ».
Cette obligation s’applique d’ailleurs à tous les outils, équipements, machines, produits ou procédés utilisés. Pour ce faire, vous pouvez offrir à vos travailleurs la formation du fabricant, d’un fournisseur, d’un consultant, d’une compagnie spécialisée, d’une maison d’enseignement ou tout simplement votre propre formation maison. Dans tous les cas, elles devront être développées par des personnes compétentes et respecter les prescriptions du fabricant concernant l’utilisation, l’entretien préventif, l’entreposage, la réparation, etc.
1 « Aménagement forestier: l'ensemble des activités comprenant l'abattage et la récolte du bois, l'implantation, l'amélioration, l'entretien et la fermeture d'infrastructure, l'exécution de traitements sylvicoles, y compris le reboisement et l'usage du feu, la répression des épidémies d'insectes, des maladies cryptogamiques et de la végétation concurrente de même que toute autre activité ayant un effet sur la productivité d'une aire forestière. »
Cette fiche d'animation traite de l'utilisation sécuritaire d'une découpeuse à disque. Elle rappelle les exigences réglementaires, elle permet l'échange sur les bonnes pratiques et outils à utiliser.
Cette fiche résume les principaux risques et les moyens de prévention à prendre pour prévenir des accidents lors de l’utilisation de cet outil.
Webinaire du 19 février 2021 organisé par l’APSAM avec la collaboration de l'INSPQ sur le sujet de la COVID19 et les pompiers.