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Dans le secteur municipal, plusieurs employés sont susceptibles d’être en contact avec des animaux, dont des chiens. Entre 2013 et 2015, en moyenne, chaque année, cinq événements impliquant des chiens et causant une morsure ont entraîné une indemnisation par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), pour l’ensemble du secteur municipal. Les données répertoriées ne permettent toutefois pas de déterminer la quantité d’événements qui ont pu survenir sans qu’une lésion en résulte (ex. : travailleur qui s’est enfui ou qui a mis fin à l’intervention avant que la situation ne s’envenime). Il est aussi possible de croire que la banalisation du risque d’agression canine puisse influencer négativement la déclaration des événements.

Note : Dans ce contenu, le terme propriétaire fait référence, sans distinction, au propriétaire ou au gardien du chien.

La nature des tâches effectuées par les travailleurs peut grandement faire varier la fréquence ainsi que le degré d’exposition aux chiens. Par exemple, un inspecteur municipal pourrait rencontrer un chien lors de son intervention et exigerait certaines mesures au propriétaire de l’animal pour réduire le risque d’agression. Un patrouilleur canin, du fait de sa fonction, ne pourra pas exiger ces mêmes mesures quand il doit, par exemple, récupérer un chien en liberté ou vérifier le respect de la réglementation dans les parcs canins. Dans ces situations, d’autres mesures de prévention devront être appliquées afin de réduire le risque d’agression. Il est donc important de s’assurer que les mesures de prévention sont adaptées à la réalité du travail des employés municipaux, afin de bien refléter le risque d’agression canine présent dans les tâches qu’ils ont à effectuer.

Afin de les soutenir dans la prise en charge du risque d’agression canine, des organisations municipales ont interpellé l’Association paritaire pour la santé et la sécurité du travail, secteur « affaires municipales » (APSAM), afin de développer des outils de prévention. Pour ce faire, un comité de travail paritaire a été mis sur pied et il était composé de représentants de plusieurs villes. Une médecin vétérinaire et formatrice experte en comportement canin a également accompagné le comité.

Rédaction :

  • Dre Caroline Kilsdonk, médecin vétérinaire et formatrice experte en comportement canin
  • Christine Lamarche, conseillère en prévention, APSAM
  • Annie-Claude Larivière, conseillère en prévention, APSAM

L’APSAM tient à remercier les membres du comité de travail paritaire qui ont participé à la réflexion et à la validation du contenu sur la prévention des agressions canines. Leur importante contribution a permis de bien circonscrire la réalité du travail des employés qui sont en contact avec ces animaux.

Nous remercions aussi Marilou Landry pour sa contribution au projet alors qu’elle était conseillère en prévention à l’APSAM.

Pour en connaître davantage sur les maladies transmissibles à l'humain, à la suite d'une agression canine, consultez notre page Animaux, insectes et parasites.

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